Recette du cheong et du koso : sirops de fruits crus
Le cheong 청 coréen et le koso 酵素 japonais sont des sirops de végétaux crus asiatiques, ils consistent à mélanger généralement des fruits avec un poids équivalent en sucre pour en extraire le jus. Le sirop obtenu est cru, délicieux, et riche en nutriments et en enzymes.

LE COURS EN LIGNE SUR LES SIROPS CRUS
Cet article est un aperçu de mon cours en ligne sur les sirops crus. Pour tout découvrir sur le sujet : toute la théorie, tous les végétaux que vous pouvez utiliser (fruits, racines, plantes sauvages et aromatiques, fleurs…), les formes de sucres, les associations délicieuses, comment utiliser vos sirops, et comment réutiliser vos fruits, je vous invite à découvrir mon cours complet en cliquant sur la photo ci-dessous !
LA TRADITION
Les cheongs et les kosos sont utilisés depuis très longtemps en Asie pour conserver les fruits hors saison.
La pratique est simple : on mélange des fruits (ou d’autres végétaux) à la même quantité de sucre pour obtenir un sirop. Le sucre a pour effet d’extraire le jus des végétaux et de les protéger des microbes.
Les cheongs et les kosos sont les équivalents de nos sirops et nos confitures et gelées de fruits occidentaux, à la différence qu’ils n’impliquent pas de cuisson.
Cette absence de cuisson permet d’obtenir des sirops totalement crus, qui contiennent encore des probiotiques bénéfiques ainsi que des enzymes, deux éléments qui manquent malheureusement beaucoup dans nos régimes modernes, mais qui sont indispensables au bon déroulement de notre digestion et au bon fonctionnement de notre système immunitaire.

Cheong de kumquat
LA SCIENCE
Les sirops crus reposent sur deux actions conjointes : l’osmose, et la réduction de l’activité de l’eau.
Comme le sel, le sucre a pour effet d’extraire le jus des végétaux, on appelle ce phénomène l’osmose, par lequel en mélangeant un produit sec à un produit humide, le produit sec va naturellement pomper l’eau du produit humide, comme un carton qu’on poserait dans une flaque d’eau.
Et comme le sel, le sucre se lie aux molécules d’eau. C’est pour cette (unique) raison qu’il (comme le sel) protège les aliments des microbes : en se liant aux molécules d’eau, il les rend indisponibles aux microbes, on dit qu’il ‘réduit l’activité de l’eau’, c’est à dire que cette eau ne peut plus être utilisée par les microbes, elle est moins ‘active’.
Ainsi, suivant la quantité de sucre que l’on va utiliser, les microbes vont pouvoir, ou non, s’activer. À partir d’une certaines concentration en sucre, il vont être même totalement éliminés : la pression osmotique du sucre sera tellement forte qu’elle va déchirer leur structure cellulaire pour pomper l’eau qui les composent.

Différents cheongs/kosos
DIFFÉRENCE ENTRE CHEONG ET KOSO
D’après mes recherches, en Asie (Corée, Japon, Chine), il n’y a pas de réelle différence entre cheong et koso, les 2 appellations semblent être utilisées de manière indifférenciée. En revanche, en France, les deux termes ont acquis à travers le temps une signification différente. Je vais essayer ici d’apporter de la clarté sur la question.
Le taux de sucre : plus de sucre dans le koso ?
Les fruits contiennent tous une proportion différente d’eau. En les mélangeant avec un poids égal de sucre (50/50), ceux qui contiennent un peu plus d’eau vont fermenter, car il y aura juste assez d’eau disponible pour que les levures puissent s’activer, tandis que ceux qui en contiennent un peu moins non.
La fermentation n’est pas nécessairement désirée, car elle produit un peu d’alcool. Ce qui nous intéresse dans ces sirops, c’est la décomposition enzymatique des nutriments (‘koso’ signifie littéralement ‘enzyme’). Les enzymes ne sont pas des microbes, nous ne parlons donc pas de fermentation.
Pour éviter la fermentation, certains rajoutent donc un peu plus de sucre (environ 55/45 sucre/fruit). En Asie, ceci peut aussi bien être désigné par l’appellation ‘koso’ que celle de ‘cheong’.

Cheong de rhubarbe qui fermente
La durée : le cheong est la même chose que le koso mais avec une macération plus longue ?
En Corée, la macération du cheong est étendue pour durer 9 à 12 mois pour un fruit en particulier : le maesil.
Le ‘maesil 매실 ‘ (‘ume 梅 ‘ en japonais) est ce qu’on appelle l’ « abricot du Japon » en français, un cousin de l’abricot et de la prune, mais qui a la particularité de contenir beaucoup d’amygdaline, non seulement dans son noyau, mais aussi dans sa chair.
L’amygdaline est le composé qui donne son amertume aux amandes amers, elle est connue pour sa toxicité, parce qu’elle est partiellement décomposée en cyanure pendant la digestion.
Mais l’amygdaline est également connue pour ses bienfaits sur la santé. Elle aurait des effets contre le cancer, une activité anti-inflammatoire et immunitaire, et a un effet stimulant sur la neurogenèse, c’est à dire la formation des neurones (en savoir plus ici).
Les coréens, japonais, et chinois ont découvert 3 procédés pour débarrasser l’amygdaline de sa toxicité :
- La lacto-fermentation : ce que les japonais appellent les ‘umeboshi 梅干 ‘
- La macération dans l’alcool et le sucre : ce que les japonais appellent ‘umeshu 梅酒 ‘ et les chinois ‘qing mei jiu 青梅酒 ‘
- La macération dans le sucre : ce que les coréens appellent ‘maesil cheong 매실청 ‘
Ces 3 procédés ont recours à des enzymes pour décomposer l’amygdaline des maesil/ume.
Les enzymes que contiennent naturellement les fruits la décomposent en cyanure dans un premier temps (pendant les 3 premiers mois), augmentant sa toxicité à court terme, mais elles décomposent ensuite totalement ce cyanure pendant les mois qui suivent, jusqu’à le faire disparaître totalement après 9 à 12 mois (sources : ici et ici). Cela permet de profiter des bienfaits des maesils sans être exposé à leur toxicité.

Évolution de la concentration en amygdaline dans le cheong et la liqueur de maesil
Les fruits sont laissés 3 mois dans le cheong, puis ils sont retirés et placés dans de l’alcool pour produire de la liqueur, tandis que le cheong est ‘affiné’ 6 à 9 mois de plus avant d’être consommé.

Liqueur de prune
Le prolongement de la durée de macération du cheong à 9 mois/1 an permet donc de débarrasser les maesils de leur amygdaline pour rendre leur chair comestible.
Pour tous les autres fruits, il n’est pas nécessaire de faire durer la macération, car leur jus/chair est déjà comestible, et une macération prolongée a tendance à altérer le goût du sirop.
On prendra juste la précaution pour les fruits à noyau/pépins de leur retirer quand c’est possible (cerise, abricot, pèche, citron, melon…) ou d’écourter la macération à quelques jours (on laisse juste le temps au sucre de se dissoudre, en mélangeant régulièrement) quand les pépins sont difficiles à retirer (fraise, framboise, mûre, groseille, cassis…) pour empêcher l’amygdaline d’être décomposée dans le sirop.
Les kosos japonais, tout comme les cheongs coréens, sont globalement des procédés qui ne durent que quelques jours, ou quelques semaines.
Quelle différence entre le cheong et le koso alors ?
Koso et cheong sont donc deux termes qui désignent le même procédé, il existe simplement une forme de cheong coréen qui nécessite une macération longue pour ne pas être toxique, le cheong d’abricot du Japon. Je parlerai donc personnellement indifféremment de « cheong » et de « koso ».
Quand consommer mes cheongs/kosos alors ?
Quand vous voulez !
Je recommande personnellement de retirer les solides après 1 ou 2 semaines (mais on peut les laisser plus longtemps sans problème) et de commencer à consommer le cheong/koso directement ensuite.
Le temps que vous consommiez la totalité, vous aurez l’opportunité de sentir le cheong évoluer, et vous pourrez vous faire votre propre appréciation de son évolution dans le temps. Personnellement, je les préfère généralement jeunes, quand on sent encore la fraîcheur des fruits !
POURQUOI CONSOMMER DES SIROPS CRUS
Saveurs
D’abord, les sirops crus sont délicieux. Il est possible de réaliser des sirops avec à peu près n’importe quel végétal : de la pastèque à l’oignon, en passant par la tomate, la figue, la betterave, la prune, le raisin, et même les fleurs et les plantes sauvages, en les aromatisant avec les aromates de notre choix, pour créer des fusions de saveurs extraordinaires : cannelle, fleur de glycine, basilic, gingembre etc.
Je vous partage une photo ci-dessous d’à peu près tous les cheongs et kosos que j’ai testé depuis 3 ans, avec de belles surprises.
Parmi les meilleurs : pomme, kiwi, citron, fleur de glycine, cannelle ; ‘miel’ de cheong de pomme cristallisé ; pêche melba ; pâquerette ; et beaucoup d’autres !

Mes tests de cheongs et kosos
On peut ensuite utiliser ces sirops de plein de façons : On peut les consommer simplement en sirop avec de l’eau gazeuse, les concentrer par évaporation pour en faire des sortes de ‘miels’, en faire de la mélasse, les transformer en sorbets, utiliser leurs enzymes pour réaliser des marinades et attendrir la viande, agrémenter des desserts, réutiliser les végétaux pour faire des pâtes de fruits, des confitures crues, et encore plein d’autres possibilités délicieuses.
Je vous partage tout ce que j’ai appris de mes expériences et plein d’exemples de recettes délicieuses dans le cours en ligne.

Mélasse de cheong de noix
Santé
Les sirops crus sont bénéfiques pour la santé de multiples façons. Comme on l’a vu, en Corée, ils sont par exemple utilisés pour rendre comestible les maesils, et intégrer leurs nutriments au sirop. Ils peuvent aussi apporter des vitamines et des probiotiques, qui sont absents des sirops cuits du commerce. Ils sont 100% végétaux et sans additifs, contrairement aux sirops industriels, qui contiennent souvent des additifs. On contrôle totalement les ingrédients qu’on utilise. On peut aussi extraire des nutriments précieux de plantes comme l’ortie (et ses racines), le coing cru ou les fleurs.
Il faut bien évidemment les consommer en petite quantité, car ils contiennent beaucoup de sucre.

Exemples d'ingrédients qur l'on peut utiliser dans un cheong
Mais l’élément le plus important est sans doute l’apport en enzymes de ces sirops.
Au Japon et en Chine, on les appelle littéralement ‘enzyme’ (resp. ‘koso 酵素 ‘, ‘jiaosu 酵素 ‘).
Les enzymes jouent un rôle indispensable dans la digestion et l’assimilation des aliments, ce sont elles qui en décomposent les nutriments pour que nous puissions les assimiler.

Décomposition d'un nutriment par une enzyme
Notre organisme est capable de produire certaines enzymes, notamment dans notre salive, mais il s’appuie sur deux autres sources fondamentales pour compléter son attirail : les microbes, et les aliments crus. Les sirops crus apportent les deux.

De nombreuses intolérances sont simplement dues à l’absence des enzymes adéquates pour décomposer les aliments en question.
Les enzymes alimentaires jouent un rôle dans l’ensemble de notre système digestif, sauf dans notre estomac, où elles sont temporairement inactivées pour laisser intervenir d’autres enzymes, jusqu’à nos intestins, où les nutriments décomposés peuvent enfin être aspirés dans le sang et diffusés dans le corps pour l’alimenter.
Consommées à jeun, les enzymes peuvent également être directement aspirées dans le sang, où elles peuvent s’activer pour décomposer différents virus et corps étranger et jouer un rôle immunitaire précieux. (source : The Enzyme Cure, Lita Lee PhD)
Faut-il fermer le pot hermétiquement ou non ?
La question qu’on m’a probablement le plus posé sur le cheong est la suivante : Faut-il fermer le pot hermétiquement ou non ?
Cette variable n’a globalement pas l’importance qu’on lui soupçonne. J’aime couvrir mes cheongs d’une gaze après avoir filtré les solides, parce que cela permet de laisser s’évaporer l’eau (et éventuellement un peu d’alcool produit par les levures) et les rendre plus épais, les transformant dans la durée en sorte de miel délicieux.
Mais on peut très bien les fermer avec un couvercle à vis du début à la fin, ça ne change pas vraiment ce qu’il se passe dans le sirop, il faut juste vérifier que la pression ne s’accumule pas, en ouvrant le couvercle de temps en temps.

Cheong de pastèque couvert avec un couvercle fermé
Attention : Il y a un cas où cette variable est néanmoins très importante : si pour une quelconque raison, vous avez décidé d’utiliser beaucoup moins de sucre. Dans ce cas là, une fermentation alcoolique va opérer rapidement et transformer le sucre en alcool. Si vous ne fermez pas votre bocal avec un couvercle, vous laissez s’évaporer cet alcool.
Autrement dit, vous laissez disparaitre les deux éléments qui protégeaient votre préparation des microbes potentiellement dangereux : le sucre, et l’alcool. Je vous conseille d’éviter de faire ça.
LE MATÉRIEL
Voici le matériel dont nous allons avoir besoin pour réaliser des sirops crus :
- 1 bocal avec couvercle
- 1 grand bol
- 1 cuillère à soupe
- 1 couteau
- 1 planche à découper
LES INGRÉDIENTS
Voici les ingrédients dont nous allons avoir besoin :
- Sucre
- Végétaux
- Aromates (optionnel)
Le sucre
Vous pouvez utiliser ces différents sucres :
- Sucre blanc : plus local mais plus raffiné. Il a l’avantage d’être neutre en goût.
- Sucre blond de canne : moins raffiné mais vient de plus loin.
- Sucre brun : coûte plus cher et influence beaucoup le goût du sirop, mais peut donner des résultats très intéressants.
- Miel : possible, mais influence beaucoup le goût du sirop.

Différentes options de sucres
Idées de végétaux possibles
- Fruits : pomme, poire, coing, pèche, abricot, prune, cerise, kiwi, pamplemousse…
- Autres végétaux : rhubarbe, betterave, oignon, gingembre, aloe vera, pissenlit…
- Fleurs : rose, sureau, glycine, pâquerette, coquelicot, bourrache…
- Épices et aromates : Bâton de cannelle, gousse de cardamome, gousse de vanille, thym…

Préparation de cheong de pomme, kiwi, citron, fleur de glycine, cannelle
Peut-on faire un cheong de fleur ?
Oui !
Réaliser du cheong de fleurs est un excellent moyen de découvrir leur goût et de profiter de leurs bienfaits.
Le prérequis (je préfère préciser) est que les fleurs soient comestibles.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’est pas nécessaire de rajouter un fruit avec pour extraire assez de jus, il faut juste avoir assez de fleurs. Il est possible qu’il y ait quelques exceptions, mais je n’en ai pas encore trouvées.
Je tire, par exemple, 240g de cheong de 240g de pâquerettes (en comptant le sucre, bien sûr).
Le simple élément à prendre en compte, c’est que plus les fleurs sont petites et légères, plus il faudra de temps pour en cueillir suffisamment. Pour vous donner un ordre d’idée, j’ai mis environ 2h à cueillir mes 240g de pâquerettes sur un terrain rempli de pâquerettes ! Ça ira, en revanche, très vite de réaliser du cheong de roses, qui sont beaucoup plus volumineuses.
Il faut, autant que possible, retirer la partie verte de la plante (tige, pédoncule…) car elle peut donner de l’amertume au cheong, mais sans se torturer pour autant.

Préparation d'un cheong de lilas
RÉSUMÉ DE LA RECETTE DE BASE
Pour réaliser du cheong/koso, on va d’abord découper des fruits et leur retirer la peau et les pépins ou noyaux s’ils en ont (prune, pêche, citron, pomme, raisin…).
Vous pouvez les laissez, mais il faudra procéder à une macération beaucoup plus longues (voir contenu de l’article).

Ensuite, on va les peser et leur rajouter le même poids en sucre.

Puis on va les mélanger ensemble, puis laisser le mélange reposer pendant 30 minutes. Le sucre va commencer à extraire le jus des fruits, ce qui permettra de faire rentrer l’ensemble plus facilement dans notre bocal.

Une fois que les fruits ont commencé à dégorger, on va remplir un bocal de la taille adéquate, en pressant un peu avec la cuillère. Idéalement, il faut éviter de trop remplir le bocal pour faciliter le mélange plus tard.
Puis, on va fermer le bocal avec son couvercle à vis, sans le visser complètement.

Le sucre va naturellement tomber au fond du bocal. Pour aider à le dissoudre dans le jus des fruits, on va mélanger le cheong une fois par jour pendant 1 semaine. Cela va aussi garantir qu’aucune moisissure ne se développe en surface.

Une fois que le sucre est complètement dissout, après environ 1 semaine, on peut mélanger une fois tous les 3 ou 4 jours.
Après 2 à 4 semaines environ, on filtre les fruits à travers un chinois pour récupérer le cheong/koso.
Chaque fruit réagit différemment à la macération dans le sucre. Certains sont complètement vidés de leur jus et deviennent tout secs, comme le coing ou le raisin, mais d’autres, comme la pomme ou la rhubarbe, gardent encore un peu de jus et sont délicieux. On peut les manger tels quels ou agrémenter différents plats ou desserts.

On peut stocker le cheong dans une bouteille à température ambiante. L’idéal est d’utiliser une bouteille qui n’est pas fermée hermétiquement, car un peu de gaz peut être produit et créer de la pression dans la bouteille.
J’utilise personnellement des bouteilles avec bouchon en liège, mais vous pouvez par exemple utiliser des pots à confiture sans visser complètement le couvercle, ou en l’ouvrant de temps en temps.
Une fois que les fruits ont été retirés du sirop, il n’y a plus besoin de mélanger.

Le moyen le plus simple de consommer le cheong est de l’utiliser comme un sirop avec de l’eau ou dans du thé. Si vous voulez garder les enzymes, attendez cependant que votre thé refroidisse en dessous de 40°C pour ne pas les détruire.
Personnellement, je l’utilise aussi beaucoup pour sucrer mes plats, chauds comme froids, le résultat est souvent délicieux !

Pour être informé quand les prochaines recettes sortiront et pour avoir des nouvelles de ma part, n’hésitez pas à vous inscrire à ma newsletter.
(en vous inscrivant, vous acceptez de recevoir des emails de notre part)

Recette du cheong et du koso (sirops crus)
Équipement
- 1 bocal de 750ml avec couvercle
- 1 grand bol
- 1 grande cuillère
- 1 couteau
- 1 planche à découper
Ingrédients
- 300 g de sucre en poudre
- 300 g de fruits épluchés (ou fleurs, feuilles, légumes)
- 1 c. à café d'aromates (optionnel)
Instructions
Lancement du sirop
- Commencez par rincer vos fruits à l'eau claire.
- Coupez-les en morceaux, épluchez les et retirer leurs pépins s'ils en ont.
- Pesez-les dans un grand bol.
- Ajoutez-y éventuellement des aromates (cannelle, cardamome, gingembre...).
- Ajoutez le même poids en sucre.
- Mélangez-bien pour recouvrir les végétaux avec le sucre et laissez reposer 15 minutes.
- Versez le mélange dans le bocal et fermez le avec son couvercle, sans le visser.
Entretien du sirop
- Mélangez le sirop une fois par jour avec une cuillère en faisant remonter le sucre sui est tomber au fond. En mélangeant, vous empêcher le développement de moisissures en surface et vous aidez le sucre à recouvrir les végétaux pour qu'il extraie leur jus.
- Après deux semaines, vous pouvez mélanger une fois par semaine.
Filtration
- Après un mois, filtrez le mélange à travers un chinois pour récupérer le sirop et replacez-le dans le bocal.
- Couvrez le d'une gaze si vous voulez le concentrer en sirop plus épais ou lui retirer un léger goût d'alcool, ou d'un couvercle si vous voulez le garder tel quel.
Consommer le koso ou le cheong
- À ce stade, vous pouvez garder vos sirops à température ambiante et commencer à les consommer, ils continueront à s'affiner dans la durée.
- Si les fruits vous plaisent, vous pouvez les consommer tels quels ou dans un dessert. Si vous souhaitez les conserver, mettez les dans un petit bocal en les recouvrant de cheong.
Bonjour,
Je me pose la question suivante peut on utiliser le Koso pour un rhum arrangé ?
Bonjour, merci pour cette recette, en octobre dernier nous avons réalisé un koso de fraise que nous conservons au frais depuis. Aujourd’hui, en voulant nous servir un verre de sirop nous avons remarqué un surnageant transparent, des filaments de moisis à la surface et dans le koso.
Est-il toujours comestible et comment éviter ce genre de réaction pour pouvoir le conserver plus longtemps sans problème ?
Merci et bonne journée
Bonjour Elise, est-ce que vous pouvez m’envoyer une photo sur Instagram pour que je puisse vous faire un bon diagnostic ? Bonne journée, Sébastien
Bonjour, j’ai lancé le 24 octobre mon premier Koso, 500 g de mélange de pommes poires épices ( cannelle gingembre) et 500g de sucre blanc, le tout dans un bocal Le Parfait d’un litre. Je mélange quotidiennement mais à ce jour j’ai trois « couches » dans le bocal: environ 1/3 de sirop au fond, 1/3 de mélange sucre-sirop au milieu et 1/3 de fruits en haut. À vous lire il me semble comprendre que j’aurais peut-être dû mettre un peu plus de sucre vu la teneur en eau des fruits (il y a eu un peu de fermentation)mais je ne comprends pas pourquoi le sucre ne s’est pas encore totalement dissous dans le liquide. Auriez-vous svp une explication, des conseils ? Merci beaucoup pour votre aide !
Jean-Marc
Bonjour Jean-Marc, c’est étonnant, vous remuez bien tous les jours ? Est-ce que vous pourriez m’envoyer une photo sur Facebook ou Instagram ?
Bonjour et merci de votre réponse. Oui je le remue (peut-être trop vigoureusement ?) tous les jours. Je vous ai envoyé une photo du bocal sur Instagram.
bonjour j’aurais aimé faire un koso de dattes bio séchées au soleil
1) est ce possible
2) dois je mettre la même quantité de sucre
Merci
Bonjour, si les dattes sont séchées, elles n’ont plus de jus à rendre, donc ça ne va pas marcher en koso, il faut utiliser des dattes fraîches. Bonne journée
Bonjour
Est il possible de réaliser un koso de carottes cannelle?
Merci
Bonjour, oui c’est possible
Bonjour,
Je cherchais une solution pour « capter » le parfum de la fleur d’onagre. Si on chauffe (infusion) le parfum disparaît. La macération dans l’eau froide est efficace. J’en met un peu dans mon thé le matin et c’est très bon, comme du thé au jasmin. Mais je n’ose pas garder le produit trop longtemps.
Je suis tombé sur ce site et j’ai donc tester le sirop à froid avec des fleurs d’onagre. Ça marche bien mais la fleur d’onagre est assez mucilagineuse et le sirop est très gluant, mais avec un bon goût. Je me demande si c’est le cas avec tous les végétaux mucilagineux (fleur de tilleul par exemple) et si ça pose un souci particulier de conservation ou autre ?
En tout cas, merci pour la découverte de cette technique.
Bonjour, non, pas de soucis !
Bonjour très intéressant j ai appris plein de choses petite question peut on utiliser du sucre cristallisé à confiture hmje voudrais faire un koso avec des fraises merci et bonne continuation dans votre aventure culinaire
Bonjour, oui c’est possible :) Bonne continuation à vous !
Bonjour peut-on faire du koso avec des fruits congelés ?
Merci belle journée à vous
Bonjour, oui c’est possible, mais je vous conseille de mettre un peu plus de sucre car les fruits peuvent contenir un peu plus d’eau. Bonne journée
Bonjour Sebastien, J’ai réalisé un sirop pomme sureau car je manquais de fleurs de sureau pour le faire seul et mis le poids équivalent de la pomme et des fleurs en sucre 50/50. J’ai attendu une semaine puis j’ai filtré pour que le gout ne soit pas trop amer comme cela m’étais arrivé avec une tentative fleurs de sureau seules. Une fois réalisé et filtré puis stocké dans un flacon avec bouchon de liège je l’ai mis qq jours à température ambiante (en l’aérant parfois car odeur légère d’alcool) puis au frigo avant de partir en congés 10 jours. A mon retour il était moisi (moisissures vertes) j’ai préféré le jeter. J’ai lu tous les commentaires je me suis dit que c’était peut-être à cause d’un manque de sucre? ou alors un délai de macération insuffisante peut-être? (le sucre était fondu en 24h mais j’ai laissé une semaine quand même)?
Qu’en penses-tu? un grand merci pour tes supers articles et de ton avis :)
Bonjour Marie-Pascale, avec plaisir ! Si ça sent l’alcool, c’est que ça manquait effectivement un peu de sucre, ce qui peut aussi favoriser le développement de moisissure en surface. Mais l’élément déterminant pour les moisissures, c’est si des solides flottent en surface, sur lesquels les moisissures peuvent s’installer. L’idéal c’est de surveiller le sirop un peu au début, si on voit apparaître de la moisissure, on continue à mélanger, sinon on peut laisser le bocal sans y toucher.
Bonjour Sébastien,
Super article, bravo pour le travail de recherche ! Je n’ai pas encore osé autant expérimenter que toi !! J’ai plutôt fait du 50/50 dans mes kosos, et j’avais de légers dégagements gazeux dans mon bocal fermé. Il me semble que l’activité enzymatique des levures peut être à l’origine d’une synthèse de gaz carbonique et d’alcool quand elles sont en milieu anaérobie, ce qui explique peut être qu’il n’y a pas de gaz quand le bocal est ouvert et recouvert d’un tissu (milieu aérobie). Je ne m’étais pas fait la réflexion jusqu’à ce que je lise ton article. Qu’en penses-tu ?
Bonjour Amandine, merci ! Pour moi c’est simplement que tes fruits sont un peu plus aqueux, donc avec 50/50, tu n’as pas assez de sucre pour se lier à l’eau, donc une partie reste disponible pour que les levures s’activent. L’expérience m’a montré que dans toutes fermentations les levures peuvent aussi bien s’activer quand le pot est fermé que quand il est ouvert. Si tu ne perçois pas de gaz dans le bocal ouvert, c’est qu’il s’échappe dès qu’il est produit, alors que quand le bocal est fermé, il s’accumule.
Bonjour, est possible de fermenter via du sirop d’agave, comme le miel ?
Bonjour, oui c’est possible, mais il faudra en mettre plus que le poids des fruits, car il est forcément plus aqueux que le sucre, mais je ne sais pas de combien. Il faudrait faire des tests pour essayer, si ça fermente (ça fait des bulles), c’est qu’il n’y en a pas assez.
bonjour, merci pour tous vos conseils. L’an passé j’ai fait du koso de brugnon suivant votre méthode. En novembre dernier je les ai mis en pot. Puis cette semaine nous avons décidé d’en ouvrir un pour le gouter. Quelle déception ; nous n’avons senti que l’alcool. Qu’ai je dont fait pour que cela ne soit pas mangeable ? merci de votre aide. belle journée
Bonjour Marie-Pierre, désolé pour votre koso de brugnon. Ma méthode consiste à laisser les fruits dans le sucre pendant 1 semaine environ, je précise bien qu’une macération longue donne des résultat très souvent décevants. Si vous voulez recommencer cette année, ajouter une proportion un peu plus importante de sucre pour vous assurer qu’il n’y ait pas de fermentation alcoolique (tout est expliqué dans mon article), et filtrez les fruits après une semaine environ, après avoir mélangé tous les jours pour aider le sucre à pomper le jus des brugnons et se dissoudre. Une fois le sirop filtré, conservez le bien au frais. Belle journée à vous
Bonjour,
Je n’ai pas tout compris entre le fait de fermer hermétiquement ou pas le bocal de la préparation.
Dans quel cas les sirop et même les composants (fruits légumes racines et aromates ) deviennent dangereux ?
Est ce qu’en ferment hermétiquement dans un bocal Le Parfait a caoutchouc cela assure une non toxicité ?
Merci
ALain
bonjour, est-il possible de remplacer le sucre par de la stévia?
Bonjour, non la stevia n’a pas les mêmes propriétés
Bonjour,
Peut on utiliser du thym et du romarin avec du fenouil pour faire un KOSO ?
Juste ces ingredients avec la même quantité de sucre 50/50 %.
Merci
Alain
Bonjour, oui pas de problème, thym et romarin seuls ça ne marcherait pas, mais avec le fenouil, ça apportera l’eau nécessaire :)
Bonjour, très belle documentation riche en informations merci!
Je me posais la question si vous aviez déjà essayé avec les fruits à coques type noix/pistache qui continent beaucoup moins d’eau ou plus les utiliser en aromate? ou faut-il soit ajouté un peu d’eau (mais je suppose que cela entraînera plus une fermentation alcoolique) ou favoriser l’utiliser du miel qui contient lui même un pourcentage liquide pour pallier le manque?
Bonjour, avec plaisir ! J’en fais avec des noix vertes (avec le brou), ça doit aussi marcher avec le fruit de la noix de cajou, mais pour ceux qui n’ont pas de fruit comme ça autour, je ne pense pas que ça marche, mais néanmoins ça peut se tenter avec d’autres fruits oui, pour voir si ça apporte quelque chose.
Bonjour
Svp est-ce que je peux faire un chéong avec les dates et est-ce que c’est la même quantité de sucre
Merci
Bonjour Nadjat, bonne question, j’ai mangé des dattes fraîches une fois dans ma vie ! À vous de voir, si elles contiennent moins d’eau qu’une prune, alors vous pouvez essayer avec 40% de sucre et 60% de fruits, et mélanger tous les jorus pendant 10 jours. S’il reste du sucre au fond à la fin, vous pouvez filtrer le liquide et réutiliser ce sucre autrement, il sera délicieux.
Si je mets le cheong au frigo est-ce que je peux le garder plus longtemps ? Ou au contraire on de doit pas le mettre au frigo …. ?
Bonjour Micheline, oui en mettant le cheong au frigo il se conservera plus longtemps :)
Très heureuse d’en apprendre plus sur le koso . Je voulais essayer d’en faire un avec les fruits de sureau et bleuet. Est-ce un problème si je laisse les petits pépins ?
Merci pour votre beau partage!
Bonjour Marthe, les baies de sureau contiennent un précurseur du cyanure comme les abricots du Japon, théoriquement une même macération de 1 an comme les abricots du Japon l’en débarrasse complètement mais je n’ai pas essayé, et il n’y a pas eu d’étude sur le sujet non plus, donc je ne peux pas l’affirmer. Pour le bleuet, une macération d’une semaine environ ne pose pas de problème :)
Bonjour!
Très chouette article :) J’ai deux questions:
– pour les fruits à graines trop petites, du coup vous conseillez de filtrer une fois le sucre fondu? Ou justement d’attendre de nombreux mois avant de filtrer comme pour l’abricot japonais?
– est-ce que vous avez essayé avec des légumes (je pense au brocoli, au radis, betterave qui pourraient être intéressants !) ? Je connais une marque de koso où ils disent mettre 100 légumes, fruits, racines, herbes, épices, algues dans leur koso, qu’ils font macérer 1an ! Je ne vois personne faire des mélanges de la sorte, j’ai très envie d’essayer (pas en mettre 100 parce que ça va être compliqué !).
Bonjour Audrey, merci ! Oui je conseille de filtrer une fois le sucre fondu. Oui, c’est délicieux avec de la betterave, le radis ça marche aussi, les coréens le mettent généralement dans le miel plutôt que le sucre, la carotte aussi c’est bon mélangé avec d’autres ingrédients, par contre je n’ai pas essayé le brocoli, ça peut se tenter ! Oui n’hésitez pas à expérimenter :)
bonjour , merci pour toutes ces infos , j’aimerai savoir si on peu faire du chéong de bananes ? merci et bonne continuation
Bonjour Nathalie, oui c’est délicieux, j’aime bien laisser les morceaux de banane dedans et les consommer avec.
Bonjour, 3 jours que j ai réalisé mes 2 pots avec des nectarines jaune et hier étant pas chez moi je n ai pas pu remuer et ce soir quand j ai voulu le faire surprise il y a comme un film blanc à la surface(moisie?).. que dois-je faire?? Merci
Bonjour, en si peu de temps c’est certainement juste des bulles. Dans tous les cas, vous pouvez juste reprendre le mélange quotidien sans problème, il faut s’inquiéter seulement si se développent des moisissures colorées.
Bonjour et grand merci de ce témoignage et transmission….L’abondance de notre mère Nature…Même vos photos font du bien aux yeux! Question: j’aimerai faire un sirop à base de fleurs de lavande, mais elles sont sèches. de cette année…Idem, avec la verveine citronnée ( j’en ai à foison…) Pensez-vous que cela puisse fonctionner avec les fleurs ou plantes séchées? Avez-vous essayer?
Autre question: j’en fais un aux prunes, mon tout premier grâce à vous!!! A quelle température, la première semaine , le premier mois, et ensuite pour la conservation…pièce fraiche? température ambiante ( chaude en ce moment..;) A l’abri de la lumière?…..Merciiiiiiiiii…Je vais me lancer dans le kimchi ( j’adore!)
Bonjour, avec plaisir :) Si les fleurs sont séchées, il n’y aura pas d’eau à extraire, il faut donc compenser avec l’équivalent en eau. Difficile de savoir exactement combien rajouter d’eau, on peut en rajouter un petit peu sur plusieurs jours pour trouver le bon niveau. Super pour celui au prune, à température ambiante, pas de soucis, pour la conservation aussi, pas besoin de mettre à l’abri de la lumière, juste pas directement exposé aux rayons du soleil pour pas que le bocal chauffe. Bonnes préparations ! :)
Merci pour cet article fort intéressant ! Cependant, avant de me lancer me vient une question primordiale : combien de temps pouvons nous garder le cheong dans un bocal non hermétique (bouchon liège ou couvercle non vissé) ? De cette réponse. Dépendra ma quantité à réalisér😅
Bonjour Lise, de rien ! On peut le garder jusqu’à un an, il n’y a pas de problème de conservation, c’est juste que, dans le temps, le goût s’altère petit à petit.
Merci Sébastien pour toutes ces explications claires et très documentées.
J’avoue que je fais des chéongs depuis 2 ans un peu »à l’arrache » mais je reste dans les proportions requises.
Pour les prunes et les cerises je consomme même sans attendre 6 ou 9 mois parce que je crois aux vertus de l’amygdaline…
En ce qui concerne le sirop de fleurs il me semblait avoir lu dans ton article que ça fonctionnait. Pourtant on m’a conseillé de rajouter un fruit🤔🤔🤔….
Avec plaisir Florence ! Oui je fais plein de cheongs de fleurs et il n’y a pas besoin de rajouter de fruit, on peut si on veut, mais ce n’est pas obligatoire.
Bonjour Sébastien,
Merci pour votre article. Pour ma part une grande découverte et une nouvelle aventure s’offre à moi.
Qu’elle est e temps de la conversation du sirop s’il vous plaît. Est ce que les enfants peuvent en boire et quelle quantité par jour.?
Merci infiniment.
Si j’ai bien compris le Cheong ou le Koso, c’est le même protocole de préparation et que c’est uniquement le nom qui diffère entre les régions.
Je désire préparer un mélange de thyn et citron quelle proportion dois-je faire : du 50/50 ou autrement.
Merci
Bonjour Anne, avec plaisir ! Les sirops se conservent environ un an à température ambiante. Oui les enfants peuvent en boire, dans les mêmes proportions qu’un sirop normal, c’est à dire un petit peu. Pour un cheong thym et citron, vous mélangez par exemple 300g de citron coupés en morceaux et quelques branches de thym avec 300g de sucre.
Bonjour, et merci pour cet article des plus intéressant. Heureuse de cette découverte. Mon problème pour me mettre à la réalisation est de savoir s’il y a de l’alcool. Il me semble avoir comprit qu’il faudrait mettre davantage de sucre genre 55%. est-ce bien le cas ?
Bonjour, avec plaisir ! Oui en mettant 55% vous vous assurez qu’il n’y ait pas d’alcool. Quoi qu’il arrive, si vous percevez une légère odeur d’alcool, vous placez simplement une gaze par-dessus pendant quelques jours et l’alcool s’évaporera.
rebonjour Sébastien, je viens de lancer un Koso de fleurs d’acacia ou robinier 500 gr de fleurs pour 500 gr de sucre mais le sucre ne recouvre pas du tout les fleurs; j’ai malaxé un peu et je remue mais je me demande si je vais avoir du liquide qui va sortir des fleurs ou si je dois rajouter de l’eau ou encore du sucre ? j’ai commencé ce matin dans un grand saladier, je ne sais pas non plus quand je dois mettre en bocal surtout si il n’y a pas de sirop qui se forme , merci pour vos conseils
cordialement
Rebonjour, pas de soucis, mettez le mélange en bocal et attendez, les fleurs vont rendre leur jus !
merci j’y vais de ce pas et je vous tiens au courant
bonjour Sébastien, je viens de gouter la boisson faite avec les fleurs d’acacia, c’est délicieux, à tomber; j’ai environ 1/2 litre et je suis ravie du résultat; je vais essayer de ne pas tout boire pour pouvoir le faire gouter mais ça va être difficile
Bonjour Chris, super ! Moi aussi je me suis régalé avec mon cheong d’acacia :)
Bonjour, est il possible de réaliser du cheong de menthe ?
Bonjour, oui je présente comment faire du cheong avec les aromatiques comme la menthe, les fleurs etc. dans mon cours en ligne sur le sujet, qui est en promo de Noël en ce moment à -30% ici : https://sbastienderoany.podia.com/cheongs-kosos-apprenez-a-preparer-et-utiliser-les-sirops-crus?coupon=PUBIGNOEL30
Juste une petite question
La liste d’épices donnée esce pour aromatiser les fruits ou légumes ou bien peut-on faire un chrono de poivre Sichuan par exemple
Merci pour tous ces conseils
Bonjour Monique, un koso avec 100% de poivre du Sichuan, ou simplement aromatisé avec ?
Franchement merci pour la limpidité de tes explications, je n’osais pas me lancer dans ces sirops mais après ton icle, je me sens mieux armée… Merci
Avec plaisir Gentiana !
Bonjour
Merci pour toutes ces infos claires et précises.
J’ai plusieurs questions.
Peut-on faire du cheong avec des fruits congelés?
Comment procéder pour faire une sorte de crème de mûre a base de cheong?
Bonjour, avec plaisir ! Oui c’est possible. Crème de mûre, c’est à dire sucrée et alcoolisée ?
Hello Sébastien, je me joins joyeusement aux autres voix pour te féliciter pour le travail fourni! Bravo et merci :) ! J’ai une question concernant « les microbes potentiellement dangereux » dont tu parles sous le titre « Faut-il fermer les bocaux ou non ». Pourrais-tu stp nous dire à quels type de microbes tu fais allusion. Je ne pense pas qu’à ce taux de sucre, voire taux d’acidité (amené par les fruits), la bactérie botulique puisse se développer… Donc quoi? Je te le demande, car j’ai en effet les deux conditions réunies (moins de sucre et évaporation d’alcool) dans certains de mes cheongs… Merci par avance!
Merci Naviane ! Difficile de te répondre précisément. En fait, si on fait ça, on a 2 variables principales qui entrent en jeu : la proportion de sucre initiale, et le temps. Moins il y a de sucre initialement, et plus on laisse de temps à l’alcool pour s’évaporer, plus on va avoir un mélange pauvre en sucre et en alcool. À partir de là n’importe quel microbe aérobie ou anaérobie peut s’installer, c’est un peu un jeu de hasard.
Quelle proportion de sucre as-tu mis ? Quel âge ont tes cheongs ?
Merci!! Bah, je ne saurai te répondre vraiment: J’ai commencé à faire des cheongs il y a longtemps, j’ai fait plusieurs essais et variantes très intuitives, mais jamais avec moins de 80% de sucre (réf. 100%/100%)… J’ai aussi des cheongs où j’ai rajouté plus de sucre pour avoir plus de sirop… J’en ai des fermés, des ouverts, des jeunes et des très vieux et n’ai malheureusement pas tout documenté de manière méticuleuse…
D’accord, ça va être difficile pour moi de t’aider !
bonjour
conduite ici par Claudia suite à ses conseils sur les Kosos, je suis heureuse de trouver enfin quelque chose de concret sur leur fabrication
merci
Bonjour Chris, content que l’article réponde à vos questionnements !
super grand merci pour vos explications, je suis grand-mère et arrière grand mère (un petit bout de deux déja un peu accro au sucre) , le printemps est là avec les nouveaux fruits et j’aimerais préparer des sirops crus sécurisés, je souhaite tester vos recettes, j’imagine qu’un sirop crû est meilleur à la santé.
j’aimerais aussi être informée de votre cours quand il sera finalisé
merci beaucoup pour vos conseils
cordialement
fanny
Avec plaisir Fanny ! N’hésitez pas à rentrer votre adresse e-mail en haut de cette page pour être informé quand le cours sortira :)
Salut Sebastien
Super article, un grand merci pour toutes ces données et tes recherches… Je suis sous le charme. J’ai toujours de mal à trouver de l information sur le sujet, j’expérimente et j’en déduits. Pour les fruits à noyaux, j ai enlevé justement le noyau de mes cerises pour leur dite toxicité et parce qu’en cours de route bien sûr je plonge dans mes cheongs tout le temps pour y gouter et suivre l’évolution. Article pertinent, riche et bien écrit, tout un talent ! A quand un bouquin ? Sérieux de ce que je lis tu pourrais t’enligner sur un livre, ça manque cruellement d’avoir des références scientifiques et des analyses de données, une approche trés méthodique que la tienne. Je vais bien sûr te référencer sous mes vidéos de cheongs. Merci pour tout ce travail que tu partages, j’en connais la valeur. Merci pour ta générosité et tes éclaircissements. On n aura jamais assez d’une vie pour tout apprendre…
Salut Claudia,
Merci beaucoup ! Ça me fait vraiment plaisir d’avoir ce retour de ta part, j’admire aussi beaucoup ta créativité et l’enthousiasme que tu transmets dans tous tes partages. Oui, le bouquin commence à se dessiner petit à petit, en attendant je vais travailler mon muscle de l’écriture avec ce blog :D
Bonjour Sébastien, un grand merci pour toute ces informations. J’ai essayé un koso de feuilles de mélisse 50/50. Grosse catastrophe. Quasiment pas de jus et les plantes ont toute noircies après une semaine…
Peut on réellement faire des koso juste de feuilles de plantes comme je crois le comprendre en lisant ton article. Si oui, je crois qu’il me manque une étape pour y parvenir.
Est ce que j’aurais du couper les feuilles ? Est ce qu’il faut faire des grosses quantités ? J’ai fait 150g de feuilles.
Je vais retenter avec un fruit mais j’aimerais vraiment avoir un sirop pur mélisse si c’est possible.
Merci d’avance pour ton aide.
Bonjour Emilie, avec plaisir :) Oui c’est possible. J’ai une partie sur les plantes sauvages dans le cours sur les cheongs qui sort à la fin du mois, et l’un d’entre eux est un cheong 100% mélisse, c’est très bon. Je te donne deux astuces pour obtenir un sirop sans ajouter d’autres ingrédients : utiliser beaucoup de feuilles, je n’ai plus en tête combien j’en ai utilisé mais 150g ça paraît un peu léger ; et rincer la mélisse sans l’égoutter ensuite, ça apporte un petit surplus d’eau. Bonne journée
Le résultat d’un travail de fond mené en amont, autant en recherches qu’en expérimentations. Un excellent article riche en informations fiables et pertinentes, des explications claires, des conseils avisés. Bravo à toi !
Des recettes traditionnelles venant de très très loin et qui sont arrivées jusqu’à nous mais qui ont perdu une partie d’elles-mêmes en chemin. Mille mercis d’avoir reconstitué les pièces du puzzle !
Avec plaisir Laly, merci pour ton commentaire ! :D
Article très intéressant, merci ! ça donne envie de tester !
De rien Koraya :)
Bonjour, suite à un échec l’an passé :
D’après votre expérience, pourquoi ( et/ ou que faire si) le sucre ne se dissout pas (entièrement) après 1 ou 2 ou 3 semaines?
Peut on réaliser plusieurs cheong (différents) dans la même pièce? ( en opposition aux fermentations de kefir voire de kombucha)
Merci infiniment.
Bonjour,
Si le sucre ne se dissout pas complètement, ça veut dire que le fruit contenait moins d’eau. L’eau présente est saturée en sucre, le sucre restant n’a plus d’eau à laquelle se lier. Dans ce cas là, vous pouvez rajouter un tout petit peu de fruits ou une larme d’eau en proportion.
Oui aucun problème pour faire les cheongs dans la même pièce !
Un tout grand merci pour ces recettes mais surtout pour les explications plus scientifiques.
Avec plaisir Isabelle ! :)
Bonjour.
Pour un Chéong, on doit laisser les fruits pendant toute la durée de la fermentation (un an) ?
Ou bien c’est une fois les fruits extraits qu’il faut attendre un an ?
Bonjour, tout est expliqué dans l’article, on laisse les fruits 1 à 2 semaines, on filtre, puis on consomme.
Bonjour, et merci beaucoup pour cette superbe recette ! On a déjà réalisé le classique sirop de grenadine qui est une merveille, j’ai aussi fait un sirop kiwi-banane : 50% fruits et 50% sucre, environ 1 mois de fermentation et j’ai l’impression que ça sent un peu l’alcool, c’est normal ? Vu qu’on en donne aux enfants ça me fait un peu peur du coup 🙈 et j’ai fait aussi un sirop de mangue, par contre la mangue quand j’ai mélangé vers la fin ça faisait pas mal de dépôt en surface assez foncé et ça moussait quand je mélangeait, faut il que je m’inquiète ? Merci d’avance et continue ainsi, on adore ce que tu fais ! On va même prendre le cours sur les sirops 😊😊
Bonjour Mélissa, avec plaisir ! Si ça mousse ou s’il y a une odeur d’alcool, c’est qu’il y a une légère fermentation alcooplique parce que ça manque un peu de sucre. Pour être sûr d’éviter ça, on peu mettre un peu plus de sucre que de fruit. Mais une fois que c’est arriver, on peut encore rajouter un peu de sucre et couvrir le bocal avec une gaze pour laisser l’alcool s’évaporer naturellement. Bonne préparation :)
Bonjour,super et merci pour les infos…une fois terminé,j’ai mi mes 2 bouteilles de koso(pamplemousse et pomme-gingembre au frais) ,au bout d’une semaine le koso de pamplemousse commence à pétiller en bouche…du coup c’est toujours bon à consommer?
Merci pour toutes vos infos précieuses
Bonjour Franck, oui aucun soucis !